La « masse invisible » évoluant au sein de la virtualité, constituée d’individus hypermodernes, suscitée par les médias gravitant autour du « spectacle hypermoderne », représente le sujet principal qui a déclenché ce projet. Ces trois constituants, que sont les individus, le spectacle et le lieu, nous avons recherché le concept d’origine de ce qui forme la « masse » de par le passé, pour ensuite orienter notre développement vers les formes de collectivités actuelles constituées par nos contemporains.
Masses hypermodernes d’individus
Ce questionnement a débuté avec une série dénommée « Leisure », présentant une approche des « temps de loisir » des individus qui obéissent à certains mécanismes sociaux. En 2014, toujours pour ce même thème mais en me focalisant sur le phénomène de la grégarité, la collectivité dans la culture de masse, un projet interactif, « Diving Boy », cinquième volet de cette série « Leisure » a été réalisé. Autour du personnage principal représenté sur l’arrière-plan scénique, il accueille des participants à un évènement fictif qui se déroulerait uniquement sur cette toile, la création de ce « pseudo-évènement, qui réellement n’existe pas », illustrant le concept principal de cette série.
Le communiqué de « Diving Boy » annonce le projet d’un jeune homme souhaitant effectuer un « plongeon » sur des bâtiments équipés d’un écran d’un format considérable. L’entreprise à laquelle il a demandé d’organiser cet évènement présente une lettre en ligne. Pour y participer, plusieurs choix sont proposés aux spectateurs concernant leur place, leurs actions, leur habillement, etc., les « inscriptions » étant faites en ligne.
Diving Boy, arrière-plan terminé présentant quelques participants, au moment où l’annonce vient d’être passée, 2014
