Sur l’hypermodernité  

Dans cette société hypermoderne, les individus ne travaillent plus en vue d’une réalisation de l’intérêt commun. Ils croient qu’ils peuvent se former selon leur propre goût, en choisissant leur éducation et lieu géographique, etc. Cette continuité de choix leur fait s’illusionner sur la possibilité de liberté totale au nom du nouveau nomadisme. Ironiquement, cette autonomie obéit et se soumet a la règle capitaliste. Autrement dit, ils sont volontairement autonomes par rapport aux choix donnés, lesquels seront pour la majorité involontairement liée à l’intérêt économique.

Au coeur du régime capitaliste et démocratique qui sont à la fois coexistant et contradictoires, une poursuite du bonheur customisé des individus hédonistes, liberal-individualistes fait une double contradiction sur ce que nous définissons comme ‘la liberté’. Celle de l’hypermodernité, présuppose d’une consommation pour avoir une liberté dans la poursuite du bonheur, pendant que l’idéologie démocratie sous-entend  une liberté totale de ses propres décisions.

De façon interactive, la série de peintures ‘Leisure(2013-)’ montre la manière dont les individus passent son temps ‘libre’. Des dispositifs délicatement conçus comme des évènements spectaculaires sont utilisés pour poser des questions discutables sur la liberté contrôlée dans l’abondance des choix. Ils apparaissent au public avec des dispositifs médiatiques pour inciter la participation des spectateurs. Son slogan nommé ‘unification’ du monde, pourrait se traduire par un grand marché qui réunit des consommateurs, celui-ci se transforme, en un sens, en principe démocratique « partage culturelle égalitaire ».

couverture_small
Texte intégral du projet : HYPERSPECTACLE_JO_JYEONKIM_PUBLIC_PDF